Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi certains Poufsouffle semblent étranges, sont accros à la nourriture, ont tendance à chanter des chants slaves ou encore à courir tous nus à la Réserve ? Non ? Vraiment pas ? Bon très bien. Et bien c’est tout nous, merci à tous.
 

THE END


STOP, ne partez pas déjà ! Il semblerait que nous ayons bien vite répondu à votre place. Nous allons donc tout de même développer pour les quelques uns qui liraient encore ces lignes.

Si la description de notre maison faite un peu plus haut peut vous paraître plus ou moins naturelle concernant ses membres (pour ceux qui y sont familiers tout du moins), elle cache en réalité un bien sombre secret (bon c’est pas tant un secret que ça au final mais c’est pour installer une ambiance mystérieuse) : le trafic de poudre de mandragore.

Ce n’est pas réellement une nouveauté, nombreux sont les témoignages d’élèves ou de professeurs ayant eu recours à de telles pratiques (pour des effets plus ou moins efficaces, en plus). Toujours est-il qu’une récente vague de comportements plus que suspects nous a alarmé aux Crocs (enfin on était deux sur le coup mais c’est déjà ça) et qu’une enquête très approfondie à base de .... quelques questions nous a permis de trouver la tête de ce trafic : notre chère collègue chroniqueuse et professeure de botanique Orla Lagh. Nous aurions pu nous en douter en même temps. Une professeure si gentille et si adorable doit forcément cacher quelque chose. Sinon c’est louche.

Ainsi, après s’être entretenu auprès d’elle, cette dernière nous a dévoilé ne pas produire la poudre elle-même (sachant qu’elle aurait de quoi). Elle se fournirait en réalité auprès d’un célèbre trafiquant congolais. Pourquoi le Congo ? Ah bah il faut demander à la dame, c’est pas nous qui payons les frais de douane. Bref.

Quoiqu’il en soit, nous, le Chipoteur et la génie autoproclamée de l’équipe, ne pouvions pas en rester là. Nous avons donc décidé de nous rendre sur place afin d’en savoir un peu plus sur ce trafiquant.

Après un voyage beaucoup trop long et 47 parties de pierre-feuille-ciseaux (gagné 47 à 46 par la demoiselle), nous avons été accueillis par le comité de bienvenue destiné à l’élite, c'est-à-dire à base de tapis rouge qui n’était pas rouge, de paillettes (roses évidemment) et de licornes offertes en guises de cadeaux de bienvenue. Et même si tout ça était bien joli, il ne fallait pas oublier la mission d’origine.

Retrouver le célèbre trafiquant congolais fut plutôt simple. Étrangement, après l’avoir écouté épeler son nom une bonne dizaine de fois, nous étions sûrs d’avoir face à nous le premier savant de la République démocratique du Congo, le grand Eddy-Malou.

Le Chipoteur - Wesh Malou, bien ou bien ? Ne répondez pas, merci. Dites-moi m’sieur, vous voudriez bien nous expliquer pourquoi le trafic de poudre de mandragore est si bien que ça ?

Le savant - Bien sûr, ça fait tout de suite allusion à la nucléarité des rollers, avec une nouvelle dynamique qu'on pourrait appeler la théorie générale des organisations, qui fait intervenir le trafic de poudre de mandragore à travers une certaine réflexologie, qui est d'ailleurs l'avenir de la république démocratique du Congo.

Le Chipoteur - Euh ... d’accord. Mais du coup votre trafic est organisé à partir … d’une histoire de nucléarité des rollers ? Ou c’est l’histoire de réflexolotruc ?

Le savant - Mais oui c’est clair.

Au moins, si certains avaient encore des doutes au sujet du fournisseur de la professeure de botanique, il est certain que cet étrange monsieur était atteint, et avait réellement pris trop de poudre.

La génie autoproclamée - Nous pourrions en avoir un petit peu ? Ou beaucoup en fait ? Là tout de suite maintenant. C’est pour en savoir plus sur la production évidemment ...

Le savant - C'est-à-dire que … non. C'est un peu comme la congolexicomatisation des lois du marché. A travers la poudre de mandragore et ce système de mandragoricité non informatisée, les lois du marché propres aux congolais facilitent la production de poudre et permettent d'imposer la force vers l'ovanium, c'est-à-dire l’estime du savoir.

Évidemment. Après tout, c’est parfaitement clair, Orla Lagh se fournit auprès du trafiquant le plus perché de tout le Congo, malgré le fait qu'l soit sans doute le plus renseigné, et certain de la qualité de son produit. C’est rassurant, directement testé et approuvé par le célèbre bonhomme.

Décidément, on aura tout vu dans l’équipe des Crocs … Et c'est ainsi que s'est terminée notre expédition au Congo et que nous sommes revenus bredouille au château sans avoir rien compris mais en ayant découvert ... un savant.


Qu’avez-vous pensé de ce nouvel article patate ? (enfin de retour). N’hésitez pas à donner votre avis dans les petits commentaires (ça nous fait bien plaisir) et à nous proposer un sujet pour la prochaine édition ! Soyez originaux et lâchez-vous !

PS : Pour les petits curieux, voici un lien vers la vidéo qui a servi d’inspiration à cet article (ici).