Les Crocs du Blaireau

NB : article à caractère humoristique.

Qui n’en a pas marre d’être toujours célibataire ? À croire que l’amour est un vampire et notre porte une gousse d’ail… Bref, être célibataire ça craint, d’autant plus lorsque c’est la St-Valentin. MAIS PAS DE PANIQUE ! Tonton Mylan est là avec une foule d'idées pour redresser votre popularité. Et qui dit popularité dit aussi…? (oui j’attends une réponse de votre part). Oui c’est ça, badassitude ! Si vous n’êtes pas badass, vous n’êtes pas populaire. Et si vous n’êtes pas populaire, personne ne vous aime. Et si personne ne vous aime, vous êtes célibataire. On me murmure à l’oreille que Hope est célibataire… Des intéressé(e)s ? Non ? Bon tant pis, désolé Hope… Maintenant, nous pouvons commencer votre apprentissage !

ASTUCE N°1 : probablement pas la plus simple quand on est Poufsouffle, mais c’est celle d’être méchant avec tout le monde. Vous verrez, insultez tout le monde et vous deviendrez populaire. Peut-être pas dans le bon sens, mais vous passerez pour un bad boy (ou bad girl) ! Grâce à ça, les Serpentard ont maintenant la cote.

ASTUCE N°2 : un peu plus compliqué, mais c’est celle de devenir membre du Conseil d’Administration (aka le CA pour les intimes). Oui oui, vous avez bien entendu ! Grâce à ce nouveau poste, vous pourrez menacer qui vous voudrez (même Bianca) de pouvoir voler leurs dragées et menacer de bannissement (voire même de le faire pour de vrai, un peu de ménage ça ne ferait de mal à personne non ? Quoique peut-être un peu en fin de compte…) !

ASTUCE N°3 : bon celle-là est vraiment à la portée de tout le monde. Vous n’avez simplement qu’à devenir ami avec Bianca (on me dit à l’oreillette qu’on peut la séduire avec des gifs meugnooons de canards et avec beaucoup de cookies) comme ça, vous n’avez qu’à dire auprès de votre crush que vous connaissez quelqu’un qui peut le ou la bannir si lui ou elle ne vous invite pas pour le bal de St-Valentin. Vous me remercierez plus tard quand vous aurez formé une magnifique famille !

ASTUCE N°4 : ayez plus de 2000 messages ! Avec ça, vous passerez vraiment pour quelqu’un d’actif et qui connaît toute la population de Poudlard12. Et si vous voulez atteindre facilement cet objectif, vous n’avez qu’à aller vous plaindre de tout et de n’importe quoi dans les bureaux du CA. Après ça, vous êtes assuré d’avoir au moins 3000 messages minimum, si ce n’est pas plus…

ASTUCE N°5 : avec beaucoup (et beaucoup) de persévérance, vous réussirez peut-être à réchauffer le cœur de Camille Dubois pour qu’elle accepte de faire un RP avec vous. De cette façon, vous pourrez vous vanter de faire un RP avec la fille la plus récompensée du MoMa en termes de phénix d’or.

ASTUCE N°6 : quand on vous dit que personne n’est parfait, vous pouvez l’être ! Simplement, incarnez de A à Z les qualités et défauts de votre maison, sans nuance. Donc, pour résumer, quand vous êtes Poufsouffle, offrez beaucoup de cookies aux Gryffondors, envoyez des memes rigolos aux Serdaigles et menacez les Serpentards de les manger !

ASTUCE N°7 : ayez les mêmes délires que les autres. Du coup, quand on vous dit que Toma a encore laissé traîner ses slips partout, vous dites en avoir vu quelques-uns trainer. Et quand quelqu’un tombe dans les escaliers, riez avec les autres (on me murmure à l’oreillette que les Serpentards vous encouragent FORTEMENT à faire ça). Et finalement, quand sur les TB tout le monde joue le rôle d’être dans une famille consanguine, vous aussi faites pareil et ce, même au péril de votre santé mentale.

ASTUCE N°8 : vous pouvez d’ores et déjà tenter de couper l’herbe sous le pied du CA en exposant votre « idée » de réforme (qui est déjà en cours de réalisation). Par exemple, je vous suggère de proposer d’appeler une section entière par « RPG » et encore mieux : vous fournissez l’explication que ça va ramener la vie au sein de P12 et qu’on va revenir à la base de ce qu’est Harry Potter.

ASTUCE N°9 : en jouant à l'hypocrite, vous serez surpris à quel point on peut devenir badass ! C’est donc pour cela que je vous propose d’avoir dorénavant la mémoire courte. Comme l’a dit une grande sorcière : « votre ennemi d’aujourd’hui est votre ami de demain ».

ASTUCE N°10 : si vous êtes friand du MoMa, pour monter en popularité, vous n’avez qu’à faire des personnages dark. N’hésitez pas à postuler pour les particularités suivantes : mage noir, âme meurtrie et maledictus. Si vous êtes admis à l’une d’elles, alors peut-être que votre crush vous reconsidérera…

Et c’est sur cette dernière astuce que je vous laisse ! N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous êtes devenu badass ET populaire grâce à moi ! Si c’est le cas, n’hésitez pas à me verser une rémunération comme signe de reconnaissance (aa)

Je sais, je sais ce que vous vous dites.

Mais qu'est-ce que tu as encore fumé Célia ? Le café ça se boit, ça se snif pas !

Et je n'aurais qu'une chose à vous dire : si vous me trouvez folle, vous n'êtes pas prêt pour ce qui suit !

Tout commence très normalement le 17 Février au soir quand notre cher petit Tack aka Fline pour les intimes nous pose un questionnement très simple et professionnel. Bon évidemment Fline est un peu la chèvre galeuse par moment surtout quand on lui rappelle ses multiples démissions et surtout quand on essaye de les compter !

Et là c'est le drame, votre humble servante ici présente a le malheur de faire une blague. Une modeste blague. Une minuscule blague : Voilà la blague !

Et là c'est le drame (bis), la descente aux enfers, la décadence, le retour à la bestialité la plus brute et la plus cruelle possible ! Âmes sensibles s’abstenir.

Et puis bon, on se prend au jeu, on se prend pour le maître des enchères et moi je vous le dis, ça fait beaucoup trop rire !

Quand on croit que c'est finit, que les gens sont calmés et que les enchères vont pouvoir suivre un cours calme et serein : bien évidement il y a quelqu'un pour relancer en plus gros bien sûr !

Alors là c'est de nouveau la débâcle. Tout les coups sont permis, ce qui est assez difficile à suivre pour le pauvre elfe comptable que je suis dans cette situation !

Vous avez déjà essayé d'arrêter un rhinocéros en pleine charge ? Moi j'ai essayé d'arrêter une enchère aux crocs et croyez-moi, à choisir ... je prends le rhinocéros !

Et puis vous connaissez la chanson, c'est mignon ça se calme et y'a forcément quelqu'un pour relancer les comptes d'apothicaire ! Et puis quand ça relance ça relance !

Après bien évidement y'a la partie juridique qui prend le dessus. CAR OUI TOMA, Y'A DES RÈGLES AUSSI DANS LES ENCHÈRES ET CROIS PAS, JE T'AI VU, JE VOIS TOUT, JE SAIS TOUT ! Ahem pardon voilà la preuve mesdames messieurs.

Et comme ce sont des enfants ... SI VOUS ÊTES DES ENFANTS ADMETTEZ-LE OU VOUS N'AUREZ PAS DE DESSERT ! Et bien Toma cherchait encore comment gagner une enchère fermée depuis dix minutes. Mais tout à coup, c'est l'illumination !

Comme vous êtes des amours, chers lecteurs des Crocs du Blaireaux, je vous donne la solution de Toma : la voilà.

Mais rebondissement : Solene n'avait pas dit son dernier mot en réalité. Et voilà la dernière enchère ! En plus la madame a le culot de fanfaronner !

Sauf que comme la vie est mal faite (pour Toma et Solene surtout), pour ceux qui n'ont pas lu les messages de leurs commissaires priseurs, les enchères étaient closes depuis quelques temps et la vente a donc été faite à Eden Clarke et Ivy Maddox.

Moralité de l'histoire : La phrase "Qui dit mieux", on oublie !

Mistiko. Ça, c’est le nom du chat qui ne cesse de se balader partout dans le château et d’aller et venir dans la salle commune des Poufsouffles. Personne ne sait à qui il appartient, ni depuis quand il est là. Ce qui est certain, c’est qu’il fait partie du quotidien de bon nombre de Poufsouffle depuis plusieurs générations.

Depuis un des fauteuils qu’il squattait continuellement, Mistiko ouvrit un œil et observa pendant une seconde les fesses dodues d'Hazel qui tentaient de l’écraser. Heureusement, le félin était assez réactif pour vite déguerpir avant de finir comme une crêpe sous le fessier de la jeune femme. Il feula dans sa direction et sa mauvaise humeur ne fit qu’empirer lorsqu’il vit une avalanche d’uniformes en jaune et de noir envahir SON territoire. Ces jeunes idiots allaient encore mettre leur odeur partout et pour couronner le tout, ils s'extasient devant lui avec des visages peu reluisants lorsque Mistiko mettait une nouvelle fois sa propre odeur sur tous les meubles de la pièce en s’y frottant dessus. Ça n'a rien de mignon. C’est du travail, voire même de l’esclavagisme à ce train là. Ça lutte pour le droit de travail des elfes de maison, mais pas pour ceux des chats. Bravo. Et quel désarroi lorsqu’ils cherchent tous à lui faire des caresses avec leurs doigts infectes qui ont traînés il ne savait pas où. C’est n'est pas comme cela que son pelage allait rester brillant et soyeux.

En signe de vengeance, le chat bondit gracieusement sur les devoirs de Clairet qu’il déchira et fit une tache d’encre. Le devoir était fichu et la jeune fille ne pouvait que le recommencer depuis le début. Toutefois, les méfaits du chat ne s'arrêtèrent pas là. En effet, une délicieuse odeur de pâtisserie voyagea jusqu’à son museau et tel un chasseur chassant sa proie, il vola le muffin qui était sur le point de se faire dévorer par Lena Grang.

Ensuite, s’il demandait “gentiment”, c'est-à-dire, lorsqu’il miaulait en pleine nuit bien fort, il avait droit à de la pâtée à la truite servie par Hope dans sa gamelle en or. Il suffisait juste qu’il fasse les yeux de chat potté pour que tout le monde soit à ses pieds en moins de deux secondes. Jouissance.

Les chats sont faits pour être servis par leurs esclaves, les humains, et non l’inverse. C’est dans l’ordre de la nature, personne ne peut rien y faire. La salle commune des Poufsouffle était parfaite pour ça, les gens étaient serviables, gentils, tout drôle dès qu’ils voyaient passer Mistiko et cela satisfaisait amplement le félin.

Il était grand temps que j'en parle, puisqu'après tout, certains se permettent de l'évoquer sans avoir préalablement versé les 50 000 Gallions de droits liés à mon armée privée.

Car, oui, Owen (alias Archie, alias Flynn, alias Fline, alias Jean, alias Tack, alias l'autre casse-bonbons pour Ivy) possède une armée privée. Et, oui, Owen c'est moi. Pourquoi ai-je dit Owen ? Je ne le sais pas. Mais ça ne change pas le principal sujet de l'article : une armée fantastique et exceptionnelle a infiltré le château.

"Une armée de quoi ?" me direz-vous ? Une armée pour le moins insolite et imbattable que je vais vous décrire, dans ma grande bonté. Et vous pourrez ainsi décider qui va venir conquérir votre territoire parmi les forces suivantes :

Les chèvres de guerre : ont tout pour réussir. A priori inoffensives, elles enfilent leur casque à cornes sur-mesure et filent vous dévorer ! Et rien ne les arrête : leur talent à l'escalade fait que nul obstacle ne saurait les retenir ! Leur lieutenant : Owen.

Les cochons anthropophages : sont une arrière-garde, qui vient effacer les preuves de la bataille. Après leur passage, le peuple caprin est prêt à s'installer sur son nouveau territoire. Leur lieutenant : Ivy.

Les pandas ninja : interviennent peu avant l'assaut principal, en sapant les forces ennemies. Ils permettent de les démoraliser et de réduire leur puissance en employant des techniques de guérillas ! Leur lieutenant : Orane.

Les lapins roses carnivores : ont été entraînés pour devenir des traqueurs hors-pair. Après avoir retrouvé leur cible, ils l'amadouent... et la mange toute crue !Leur lieutenant : Toma.


Et voilà, vous savez dorénavant ce que contiennent les souterrains de Poufsouffle. Alors ne venez pas trop titiller les élèves de la grande maison d'Helga, ou sinon, vous aurez à faire à cette si mignonne et adorable ménagerie tout ce qu'il y a de plus inoffensive.

Nous sommes en mars. Qui dit mars dit… froid. Et ça tombe bien car l'endroit où nous allons est un des endroits les plus glacials. Non, je ne parle pas du Pôle Nord, mais de l'endroit le plus glacial du monde sorcier… j'ai nommé Azkaban. LA prison des sorciers, où sont enfermés les prisonniers… probablement anglais voire européens. On connaît peu de choses sur la provenance des personnes qui y sont enfermées. Elles sont majoritaires anglaises mais on peut y découvrir certains étrangers. On y trouve du plus petit des voleurs au plus grand des Mangemorts.

Mais aujourd’hui, je ne vais pas vous emmener à leur rencontre ou m'épancher sur l'historique de la prison… Encore une fois nous allons aborder ce lieu sous un angle différent. En effet, nous allons parler de sa création. Azkaban ne devait pas être une prison. Le but premier de cette île était de pouvoir y pratiquer des activités illégales comme la vente de poudre de Mandragore qui fournit Hope… Non je rigole, ne me tape pas !

La forteresse est bâtie au XVe siècle, par un puissant mage noir, nommé Erkridis, qui utilise Azkaban comme sa demeure et y attire les marins moldus pour les torturer et les tuer. À sa mort, les charmes de protection s'évanouissent, ce qui permet au ministère de la Magie de découvrir l'île. Les sorciers ayant examiné les lieux refusent de décrire ce qu'ils y ont trouvé mais déclarent tout de même que la présence des Détraqueurs qui infestent le bâtiment est l'une des choses les moins effrayantes de la forteresse. Peut-être qu’ils avaient vu Toma en slip, qui sait ? Tout Poufsouffle qui se respecte sait que c’est dangereux.

On n'en sait guère plus mais on peut penser que des expériences humaines ou animales s'y déroulaient, que l'on pouvait trouver des collections sordides et très certaines d'autres choses que vous ne pourrriez imaginer. Pensez juste que les gens qui y sont allés étaient des professionnels et des Aurors donc il en fallait beaucoup pour les rendre muets. Salle de commune 2.0 pour les habitués - non c’est faux, n’ayez pas peur.

Par la suite, la forteresse est laissée à l'abandon pendant de nombreuses années, les experts disant que le bâtiment serait capable de se venger. Mais le Ministère lui-même va décider d'exploiter la forteresse, en 1718. C'est Damocles Rowle qui est alors ministre de la Magie. Il va utiliser la forteresse comme prison en affirmant que les Détraqueurs peuvent êtres utilisés en tant que gardiens. Cette technique épargne des soucis au ministère et lui fait économiser du temps et de l'argent.

Malgré l'opposition de nombreux sorciers, la forteresse d'Azkaban devient une prison et se remplit rapidements. Elle est laissée en place sans aucun changement durant 15 ans. C'est finalement au cours du mandat d'Eldritch Diggory, en 1933, un ancêtre de notre cher Cédric Diggory, qu'une tentative de changement va naître devant le constat des conditions de vie des détenus. La plupart d'entre eux avaient perdu la raison et un cimetière avait été construit derrière la forteresse pour accueillir les corps des prisonniers morts de désespoir.

De retour à Londres, Diggory met en place une commission pour tenter de trouver des alternatives à Azkaban ou tout du moins débarrasser l'île des Détraqueurs. Finalement, Diggory meurt de la dragoncelle avant de pouvoir trouver une solution. Les ministres suivants ferment les yeux et mettent en avant les bons résultats du lieu pour justifier son existence. En effet, les prisonniers sont si faibles qu'aucun ne peut s'échapper. Le statu quo se maintient pendant deux siècles et demi.

Seuls deux types de personnes sont autorisés à y faire des voyages : les Aurors qui y passent fréquemment pour escorter un prisonnier à enfermer et les ministres de la Magie qui semblent être chargés de devoir effectuer plusieurs inspections de la prison au cours de leur mandat.

Deux évasions massives se déroulent lors de la deuxième guerre des sorciers, en 1996 et 1997. Lord Voldemort promettant aux Détraqueurs une liberté et des privilèges, ils se rangèrent de son côté et laissèrent s'échapper aisément de nombreux prisonniers. En 1998, Kingsley Shacklebolt est élu au poste de ministre de la Magie et débarrasse Azkaban des Détraqueurs. Depuis, la forteresse continue d'être utilisée en tant que prison, vu sa position stratégique. Néanmoins les gardes sont désormais des Aurors qui effectuent des rondes à partir de la terre ferme. Aucune évasion n'a été constatée depuis.

Comme son étymologie l'indique, Azkaban est un enfer sur terre. Les prisonniers y sont souvent enfermés pour des choses horribles et leur taux de mortalité est très élevé. Mais il est au moins un espace très sécurisé pour les sorciers de Grande-Bretagne. Vous pouvez dormir en paix, la gentillesse de Poufsouffle règne sur le monde magique !

Peut-être avez vous déjà vécu ce genre de situation, auquel cas cela devrait vous être familier. Contextualisons un peu le tout, voulez-vous ?

Il fait beau, les oiseaux chantent, vous allez en cours, vous croisez vos professeurs de S&E, de Potions ou encore de SCM; bref vous vivez votre vie d'étudiants tranquille peinard. Et puis d'un coup c'est le drame ! Une petite voix se fait entendre à votre oreille.

TESSA : Jette une bombabouse sur ce Gryffondor là-bas, ça va être bien drôle petite vipère. Mais il faut que tu soit discrète pour ne pas perdre les précieux émeraudes de notre sablier ...

Et là le vacarme commence ....

HAZEL : Pourquoi je ferais ça ? C'est un élève que je connais pas ...

JOSIE : Boarf, au pire je dirais que c'est une idée de Lizzie ...

SEPTIMUS : J'ai fait des recherches et si on prend le passage de la statue juste après, personne ne peut savoir que c'est nous. Je dis ça je dis rien mais ça vaut le coup de bien rire quoi ...

CÉLIA : Vous êtes qui vous ?

Et oui c'est une véritable débâcle, et c'est encore pire si vous avez des personnalités de personnages qui sont complètement opposées. Là c'est le pompom sur la cerise sur le gâteau. Autant dire que plus vous avez de personnalités plus vous avez de chances de devenir taré sur le long terme lorsque vous devez prendre une décision. Car oui ces petites voix ne se taisent quasiment jamais. Septimus est toujours ici, m'influençant dans mes actes ça et là, et je pense que notre chère Ivy/Judith/Addison peut en dire de même.

Alors vous voyez, parfois on peut mettre longtemps à agir, à répondre, à comprendre ce dont vous parlez. Mais dîtes-vous bien que toutes nos voix se parlent en même temps, avec chacune un avis sur la chose et parfois même une théorie et un argumentaire complet sur la façon dont on doit se comporter !

TESSA : Eh bais si on m'avait dit que tu finirais en ambassadrice de la paix et du calme je me serais jamais barrée de P12 !

SEPTIMUS : Mais tu fais comme tout le monde Tessa, tu subis et tu te tais !

TESSA : Oh toi le pigeon on t'a pas sonné tu vas voir !


AH, il faut que je vous laisse, il y a un conflit qui vient d'apparaître dans ma tête ...

On vous avait manqué, n'est-ce pas ? Nous sommes de retour, plus fortes que jamais et plus envieuses de roquefort qu'avant. Car aujourd'hui, nous vous proposons une pépite, que nous avons découverte et testée il y a peu : les gnocchis au roquefort. Alors oui, comme ça, ça ne paye pas de mine. Nous ne nous attendions même pas à grand chose, mais au final, ce fut une vraie pépite.

Ingrédients :

• des gnocchis
• du roquefort (pas de dose précise, on aime)
• des champignons de paris coupés en lamelles
• un pot de crème fraîche
• du parmesan

Ustensiles :

• Un lave-vaisselle d'appoint (Juliette)
• Un inspecteur des travaux finis (Marina)
• Un esclave (Juliette)

On se motive, on se chauffe et on regarde Juliette travailler ! Car oui, avec Célia, on croise les bras et on regarde l'elfe, l'esclave, travailler. Qu'on se le dise, on aime tous quand Juliette bosse et pas nous, vous n'êtes pas d'accord ?

Alors, pour se faire, vous prenez en premier lieu un esclave. Ensuite, dans votre poêle, vous mettez un peu d'huile afin d'y faire revenir les gnocchis, les kikis (non pas de Celia oups). Vous faites revenir encore et encore, on ne va pas vous apprendre non plus à cuisiner. Pour ça, il faut demander à Cassie Truc (la délicatesse de Marina). Dans la deuxième poêle, on fait revenir les champignons avec du roquefort (beaucoup de roquefort)(même plus que de raison) et on y verse de la crème fraiche, car plus c'est gras, meilleur c'est. Et GRAND MOMENT, on regarde Juliette lécher la cuillère de crème car elle adore ça la demoiselle et que nous, on aime quand elle le fait.
Quand votre sauce est prête, que le mélange est bien gras (quand vous entendez le "pchouik pchouik", je suis pas douée en écriture de bruits mais vous avez compris), vous pouvez y verser les gnocchis. On mélange, encore et encore. ET quand vous entendez le petit bruit caractéristique du gras, mais en plus fort, c'est prêt ! On peut passer à table !

Ne vous êtes-vous jamais vous demandés ce qui se passait dans la tête des membres pour qu'ils vous sortent des réformes, des idées, des refontes totales, des projets qui semblent tout droit sortir d'un asile de nul part ?



Quand tu vois sortir une nouvelle réforme qui veut raser ta section favorite.



Quand finalement tu te rends compte que ce n'est pas une suppression mais un simple déplacement.



Quand tu découvres une nouvelle réforme qui parle supprimer tout le site.



Quand tu sors un projet déjà ficelé, mais que tu ne donnes pas trop de détails pour garder la surprise et qu'on te dit que ton organisation est inexistante.



Quand on te dit que ton projet ne peut pas sortir parce qu'il y a déjà un projet en cours... Adieu spontanéité, bonjour dépression et colère.



Quand tu te dis que tu ferais mieux de noyer ta peine dans le vin, parce que le vin c'est bon, c'est la base, c'est la vie. C'est bon le vin.



Quand t'as des sueurs froides à l'idée que le Conseil d'Administration décide de virer d'autres sections. Laquelle sera la prochaine ?



Quand tu comprends enfin que le CA ne souhaite que te simplifier la vie et t'aider à t'immerger davantage.
 

Bienvenue au troisième (oui, déjà) épisode des lectures du trimestre. Aujourd'hui, nous n'allons pas parler de saga mais de deux livres.... d'histoire. Il s'agit plus précisément de romans relatant des faits historiques relatifs à nos chers camarades moldus ! Et on commence tout de suite.

Résumé : Auschwitz, 1944. Trois prisonniers viennent de s'évader d'un baraquement. Par mesure de représailles, le commandant du camp désigne dix détenus pour les punir. Cependant, au lieu de les exécuter, il décide de les enfermer une nuit dans le bloc 11. Pendant ce temps, alors que les ennemis sont à leur porte, il joue avec son fils à une étrange partie d'échec.

Au petit matin, ils devront désigner celui d'entre eux qui sera fusillé. Moshe se souvient de cette nuit-là et, plus largement, de sa détention au camp. Chacun avait un secret à cacher. Chacun avait une raison d'être désigné pour être sacrifié. Mais chacun a aussi une raison pour ne pas l'être. Quel sera leur choix ? La raison ou le cœur ? À moins que la folie n'ait raison d'eux avant l'aube.

Avis personnel : Un chef d'œuvre. Autant littéraire qu'émouvant. C'est sûrement un des livres les plus émouvants sans le vouloir. Il essaie d'être neutre, objectif, extérieur aux personnages et à leurs émotions… Mais il expose aussi une dure réalité incontestable : celle des camps de concentration.

Il est l'essence même du contexte de cette rencontre. On ne peut ignorer le poids de la guerre, l'escalade des violences subies par les détenus. C'est la raison même de leur présence dans ce bloc. L'autorité cherche à se venger et à faire passer le message.

C'est aussi un livre à forte connotation psychologique. C'est une analyse de leur souffrance et du système des camps dans le but de rendre son existence plus humaine, plus compréhensible pour l'intellect. On met des mots sur l'indicible, sur l'horreur.

C'est d'ailleurs le seul reproche que je peux faire au livre : de raconter les événements au lieu de les montrer. C'est loin d'être le but du récit, qui se démarque des autres sur le sujet. Et on peut comprendre ce choix de traitement mais cela rend les personnages plus platonique qu'ils ne devraient l'être.

En bref : Note : 16,78/20

Sans surprise, il récolte la note la plus haute donnée jusqu'à présent. Cette note récompense la qualité littéraire du livre. Rien n'est à enlever. Rien n'est à "sanctionner". C'est une balance très sensible, et parfois instable. Oui évidemment, comme je viens de le signaler : il a des défauts mais ils sont compensés par ses points forts. Il reste romancé mais fidèle à la réalité. Bref, si vous êtes fan de ce genre de récit, foncez… et pour les autres n'hésitez pas non plus à le découvrir.
 

Résumé : Adrien vit en 2014. Hadrien vit en 1914. Une boîte aux lettres magique va relier ces deux cousins que pourtant tout oppose… et une correspondance étrange va commencer. Chacun va exposer ses petits problèmes et tirer profit de la conversation qui s'engage...

Les semaines et les mois passent et une correspondance régulière s'installe. Adrien et Hadrien se donnent des conseils l'un à l'autre. Pourtant, ils se rendent vite compte qu'ils ne vivent pas à la même époque ! Une course contre la montre commence.

En 2014, Adrien connaît parfaitement les événements qui se profilent en 1914. Ses lettres se font plus pressantes. Il espère bien convaincre son ami de se mettre en lieu sûr avec ses proches avant que la guerre n'éclate.

Avis personnel : C’est un récit qui se veut original, épistolaire et très court de surcroît. Lui aussi traite différemment son sujet. Et il se penche sur un des plus difficiles de l'histoire : celui de la guerre de 1914. Il passe par le regard d'un adolescent qui ne sait pas ce qui va se passer, et a des soucis plus proches de ses réalités actuelles. Il ne voit pas les dangers qui approchent, et les combats qui reculent vers lui.

Les vies de ces deux adolescents ne sont pas si différentes l'une de l'autre alors qu'un siècle les sépare. Ils ont les mêmes préoccupations : famille, amis, école, amour, incompréhension de leur vie… Et c’est, malgré leur différence, la force de leur amitié.

On pourrait éprouver une forte empathie pour ce personnage qui va tout perdre dans la guerre. C'est un paysan qui va fuir ses terres sans assurance. Et c'est l'amitié entre les garçons qui réussira peut-être à le sauver car Adrien, lui, sait tout de l'horreur qui menace. Est-ce que Hadrien sera sauvé, ou le destin est déjà enclenché ? On nous laisse un relatif suspens. Dommage qu'on ne nous laisse pas entrevoir un peu plus des deux personnages pour éprouver de la sympathie.

En bref : Note : 13,56/20

Attention : la note ne sanctionne rien… Seulement le livre n'a trouvé aucun écho chez moi : un peu trop platonique et centré sur les personnages, et non leurs interactions. Même si c'est le but évidemment, le récit autour des lettres est utilisé insuffisamment.

Certes il faut aussi que les lettres puissent apporter du nouveau par rapport au récit mais on a l'impression que le mélange se fait mal. Après cela reste des adolescent de 14 ans qui parlent et vivent les choses. Ce n'est pas pour rien que le récit est écrit comme cela.

On peut aussi faire une mention spéciale pour le travail d'écriture à 4 mains qui a été réalisé pour ce livre. C'est un exercice périlleux qui a été lui réalisé avec brio.

Nous avons fini cette chronique pour aujourd'hui. La lecture a été riche en émotions. En espérant encore une fois elle vous ait plu, je vous souhaite de bonnes lectures et ciao les amis !