@Alexander Cho


Avec la rentrée qui vient de passer (si si ça fait un mois) et la tonne de papiers à remplir/travail que cela implique, le taux de stress monte inévitablement. On doit penser à des millions de choses à la fois, à faire ceci et cela après avoir passé 2 mois de vacances (ou au moins une semaine ou deux pour ceux qui travaillent). Il y a ceux qui le gère en pratiquant du sport, ceux qui ne sont pas affectés et... ceux qui prennent la chose moins bien.



Tout d’abord, il y a l’alcoolique. Celui-là, c’est le Poufsouffle qui va faire passer son stress en descendant la réserve de bouteilles de l’équipe de maison. À la fin, ils auront oublié pourquoi ils stressent - voir qui ils sont mais on s’écarte du sujet-. Ils passeront un bon moment... mais leur angoisse reviendra au triple galop quand leur gueule de bois aura pris fin après une bonne nuit de sommeil. Une solution qui ne dure qu’un temps.



Ensuite, le goinfre. "Mais un Poufsouffle ça mange déjà beaucoup..." Je vous dirais vrai MAIS là, on parle de ceux qui vont passer tout leur temps, toute la journée, toute la nuit, à manger. Un Poufsouffle stressé va se trouver dans la cuisine à manger des tartes à la mélasse, ou bien caché dans son lit à grignoter des bonbons à la menthe et des Chocogrenouilles. Le Poufsouffle qui mange dévore absolument tout ce qui lui tombe sur la main, et quand il n'y a plus rien, il va même jusqu’à grignoter quelques doigts... Même dans leur sommeil, ils ne peuvent s'arrêter. Conseil : ne jamais s'asseoir à côté de lui au petit-déjeuner, ou votre repas risque d'y passer.



Il y a aussi les insomniaques. Certains de nos camarades sont si stressés qu'ils ne parviennent pas à fermer l'œil de la nuit. Ils se tournent et se retournent dans leur lit, se lèvent pour replacer ses couvertures et ses oreilles ont chaud puis froid, tremblent sous leurs couvertures, comptent les Serpentards encore et encore, mais rien à faire ! Le sommeil les fuira toujours.



D’autres tombent malades. Rhumes, angines, maux de ventre, migraines, vomissements... Tout y passe. Au moindre coup de stress, il finit à boire potion sur potion pour essayer de se calmer. Il a une fièvre de cheval, des douleurs tordantes, des brûlures d'estomac, il geint, se plaint, gémit, roulé en boule sur le lit de l’infirmerie. Et mieux vaut l’y laisser au risque d’être à son tour contaminé.



Il y a en a encore qui se mettent à bégayer. Ou a avoir de soudaines extinctions de voix. Ou des cordes vocales tremblotantes. Tout à coup, ce Poufsouffle n'est plus très sûr de lui. Il hésite, marmonne, oublie, grommelle, se plante, réessaye, trébuche à nouveau sur un mot de deux syllabes... Bref, il perd totalement et irrémédiablement ses moyens. Le genre de stress paralysant où on regrette de s’être levé.



Et enfin, il y a celui qui hyperventile. Le cœur s'accélère, le rythme cardiaque augmente, la température du corps grimpe en flèche rapidement… Et tout à coup, on a le souffle court, la respiration plus saccadée, on commence à voir un peu flou, et soudain, on en manque presque d'air, on est à deux doigts de s'étouffer - ça y est, on hyperventile.