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Peeves n'avait pas vraiment envie de se faire questionner par des élèves boutonneux, mais il aimait bien que l'attention soit dirigée sur lui. Il était sans doute égocentrique, mais il s'en moquait bien. Il venait tout juste d'arriver dans les bureau du journal des Blaireaux que la première question lui fut posée.
 

Aaricia : Peeves, dites-nous : vous êtes un fantôme, un démon, un mélange des deux ou un être unique n'existant nulle part ailleurs ?

Les étudiants semblaient être bien ignorants, mais il y avait dans cette question un petit quelque chose de plaisant. Il attendait quelques secondes pour rendre l'air tendu pour enfin y répondre :

Peeves : Je suis un esprit frappeur et j'aime faire peur. Je suis loin d'être un être unique, puisque nous sommes des êtres cyniques. Nous adorons les idoles, alors nous trainons souvent dans les écoles.

Il est vrai que les esprits frappeurs sont bien moins courant que les fantôme, mais pour Peeves ce petit détail n'était pas important. Il se mit la tête en bas en attendant la question suivante.
 

A. : Depuis combien de temps vivez-vous au château ?

Peeves se demandait vraiment si des étudiants lisaient encore l'histoire de Poudlard et cela de manière régulière. Il semblerait que ce ne soit pas le cas des étudiants de Poufsouffle. La réponse à la question qui venait de lui être posée se trouvait déjà dedans. Tout en se remettant à l'endroit, il prit la parole :

Peeves :  Voilà une drôle de question, mais je dirais presque depuis sa création.

Peeves trouvait que l'interview était un peu trop gentillet et il n'était pas fan de ce genre de chose. Il allait devoir trouver un petit quelque chose pour y remédier.

A. : Mais alors... vous avez quel âge ?

Voilà maintenant que son âge lui était demandé. Il attendait que la personne lui faisant face ai un mouvement autre que de le regarder dans les yeux pour s'emparer de l'encrier et de lui verser sur la tête tout en prenant la parole :

Peeves : Je suis vieux, mais pas gâteux.

En voyant la tête que faisait la personne dont les cheveux venaient de noircir, Peeves ne put se retenir de rire. Ce n'était pas le rire diabolique qui était habituellement le sien, mais un rire franc.

A. : Vous en avez dû voir des choses, dites-nous un souvenir marquant de votre vie à Poudlard ?

Assis en tailleur, Peeves eût du mal à retrouver son sérieux. Il dû tout de même faire de son mieux. L'interview semblait vouloir continuer et pourtant, il ne faisait pas le moindre doute à l'esprit frappeur que la jeune femme était tendue. La question qui sortie de sa bouche lui plaisait fortement et pour y répondre, il décida de rouler autour de la journaliste en herbe.

Peeves : J'ai vu et entendu beaucoup de choses depuis que je suis ici. Croyez-moi quand je dis que j'en ai bien ri. Mais je crois que ce qui me marquera à jamais c'est le départ explosif des Weasley. Il y en avait dans la caboche de ces deux mioches. Ils en ont fait voir de toutes les couleurs à leurs professeurs et surtout à Ombrage qui, grâce à eux, a pris dix ans d'âge. Un conseil, si ce vieux crapaud vient vous ennuyer, le bruit des sabots vous devez imiter !

Peeves avait toujours considéré les jumeaux Weasley comme de bons rivaux. Ils ne manquaient pas d'imagination et il eût même, pendant dix secondes, un pincement au cœur en apprenant la mort de l'un d'eux.

A. : Qui est votre fantôme préféré dans l'école ? Et votre membre du personnel adoré ?

Peeves n'avait pas vraiment pensée à cela lorsqu'il croisait un fantôme. Tout ce qu'il avait en tête dans ces moments était de faire une farce. Il était pourtant temps de penser à autre chose par rapport aux êtres fantomatiques de l'école.

Peeves :  Je dirais le Moine Gras. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Il parle de moi tout bas et il semble garder la foi. Quant aux membres du personnel, je n'ai pas de bonne nouvelles. Je fais de mon mieux pour ne pas croiser ceux qui passent leur temps à vous enseigner.

Peeves n'aimait pas vraiment les enseignants en temps normal, mais il était dans l'obligation de les respecter. Cela faisait partie du contrat qui le liait à Poudlard.

A. : On vous voit souvent rôder près des toilettes du deuxième étage, il y a une histoire avec Mimi Geignarde ?

Peeves trouvait les question de plus en plus sans intérêt, mais il voulait tenter de jouer le jeu au maximum alors il s'éleva dans les airs un peu plus avant de prendre la parole pour répondre :

Peeves : Mimi Geignarde pleure pour un rien alors je vais tout simplement lui faire des remarques pour mon plus grand bien.

Ce que Peeves venait de dire n'était pas très clair, mais lui comprenait tout a fait ce qui lui était passé dans la tête lorsque les mots étaient sortis de sa bouche.

A. : Qui sont vos victimes préférées dans l'école ?

Encore une fois, la réponse était connu par la grande partie des étudiants de Poudlard, mais puisque cela lui était demandé une fois de plus, il allait donner la réponse :

Peeves : Mes victimes préférées sont bien entendu les premières années. Ils sont novices et pleurs à chacun de mes sévices.

Les premières années ne pouvait pas vraiment se défendre contre lui tant que le cours de Défense contres les forces du mal parlant des esprits frappeurs ne leur avait pas été fait. Peeves aimait les voir pleurer et faire tout ce qui leur était demandé.

A. : Le directeur de Poudlard a déjà tenté de vous mettre dehors ? Et si oui, comment ?

Peeves était surpris par la question posé par la journaliste en herbe, car cela était bien la première fois que cela intéressait un étudiant de Poudlard.

Peeves : La direction tenta a plusieurs reprise de me mettre dehors et pourtant je suis toujours ici comme le spectre de la mort. Ils essayent la majorité des sorts existant et des pièges dé-jouables facilement. La fois qui me marquera a vie est sans doute de vouloir me faire rire par la magie. Comme si cela allait suffire pour me faire fuir.

En y repensant, Peeves se mit a rire de nouveau. Les sorciers manquaient parfois de neurones pour trouver une solution amusante a une situation problématique. 

A. : Halloween est en approche, une blague en exclusivité à nous partager ?

Peeves aimait vraiment beaucoup les fêtes à Poudlard et il était bien connu qu'Halloween était celle qu'il portait la plus en estime.

Peeves : Bien entendu que j'ai des projets, mais ce ne serait pas drôle si je vous les chantait. Ce que je peux dire, c'est de fuir surtout le quatrième étage puisqu'il sera envahi d'enfants pas sages.

Peeves avait connaissance de tout ce qui était prévu à travers l'école pendant la fête des morts et jamais il n'en dirait plus, car il avait envie de rire pendant cette fête. 

A. : Selon vous, quelle maison de Poudlard est la meilleure de toute ?
 

Peeves leva les yeux en direction du plafond. Il avait hâte de s'en aller, mais il avait donné sa parole pour faire cette interwiew et pour lui, ce serait un sacrilège de ne pas aller au bout alors il se lança : 

Peeves :  Les maisons ? Y a rien de pire. Si tu en veux une qui sorte un minimum du lot, je te dirais celle des oiseaux. Ils en fond de trop pour être les moins idiots.

Peeves aimait bien les rimes et les chansons et pourtant il ne faisait, aucunement partie de ces milieux. Tout ce qu'il voulait c'était attirer l'attention sur lui.

A. : Un dernier mot pour la fin ?

Peeves se balança dans les airs avant de bondir avec force. Il se plaça devant..., lui pinça le nez avec puissance avant de hurler : 

Peeves :  Attrapé !

L'esprit frappeur se mis a rire d'un rire sadique avant de disparaître par le plafond.

 

Article écrit par Diane Xylorys et Aaricia Blake, illustré par Lea Berry