Bonjour à vous, mes Poufsouffles d'amour ! Pour ce numéro, j'ai exceptionnellement décidé de remplir davantage ma rubrique =° Parce que le 22 octobre, c'est mon anniversaire, que je suis trop content et que j'ai envie de partager mon bonheur *-*

Ainsi, pour ce numéro, je vais vous faire partager non pas un, ni deux, mais trois poèmes inédits ! Le premier, The Lyrical Inferno, est un poème assez particulier, puisqu'il est construit à partir de vers de plusieurs de mes précédents poèmes (ainsi que de quelques poèmes du Black Best Of dont the Lyrical Inferno est extrait). Le deuxième, Te tuer si fort, et le troisième, les Substituts d'Amour, sont tous deux extraits du recueil qui suivra le Black Best Of. Je vous souhaite donc une agréable lecture =D





( My heart is broken - Expérience Poétique Imminente - You're You - A.M. - Black Celebration - Suck me (like a vampire) - Mister Monster - La Voix de Dieu - Au plus profond de moi - Your Romance - Black World )

He has stolen my heart, Daddy...
I don't want to live any more...


C'est l'expérience poétique imminente :
Comme pour rendre tes imperfections muettes
Par des larmes se mêlant à l'encre enchantée,
Me voilà désormais les yeux écarquillés.

Delight you of my blood that soak your mouth
Because I also wanna be a monster


J'ai ainsi découvert les secrets de la vie,
Ces abîmes noires qui hantent mon esprit.
Me voici apaisé d'avoir entendu Dieu
Auquel tu as préféré ton monde tortueux.

Ferme les yeux, et laisse moi disparaître :
Un personnage d'exception a pu naître.
Sous le règne de l'humanité immonde,
Te voilà marqué par la noirceur du monde.





Tu m'as enlevé à l'illusion de l'amour
Et livré à un monde de sang et de neige
J'ai gelé en attendant que ma vie s'abrège
J'ai contemplé ta laideur sous un nouveau jour.

Tu n'ignorais rien de ma passion si grande
Ce fut la laisse par laquelle tu m'as traînée
Dans ces contrées obscures, pour mieux m'abandonner
Me laissant mes rêves pour unique viande.

Puis, j'ai mordu ton image avec violence
Pour vivre, j'ai réveillé le démon qui dort
Dans mes veines, pareil à un boa constrictor :
Goûte ma cruauté à sa quintessence.

Tu n'aurais jamais dû vendre mes sentiments
Je dévore là ton corps en putréfaction
Je laisserai tes os à la lave en fusion
Du Mont Vésuve, endormi depuis trop longtemps.





Il faut que j'essaie d'oublier ce sentiment
Par lequel j'ai été conçu, au détriment
De ces amours impossibles qui me tiennent
Par la douceur, par la beauté qu'ils détiennent.

Je pourrais créer le brouillard dans mon subconscient
Par d'alléchantes senteurs d'opium : ah, Drogue !
Qui fait de moi un nouvel homme qui vogue
Aux flux et reflux des caprices de l'océan.

C'est justement dans la mer que je jette l'ancre,
Sa chaîne enroulée autour de moi : je me sens
Si léger lorsque je me noie, et si vivant.

Je vais songer en attendant que sèche l'encre,
Mon substitut d'amour traçant ces mots salvateurs :
Que vienne la nuit et que sonne mon heure.