Cette histoire a été inspirée à partir de cette vidéo.

 


Vous courez. Aussi vite que vous le pouvez. Mais vous savez que vous êtes poursuivis: ils sont là. Derrière vous. Hurlant, criant, lançant des sortilèges au passage, des sortilèges bleutés, voir vert, qui s'écrasent non loin de vous.

Quel comble pour vous. Être là à cause d'une rumeur à Poudlard12 ! Vous aviez pensé juste de prouver le courage de votre maison, vous, jeune Poufsouffle que vous êtes, en montrant que vous seriez capable d'aller dans cet étrange lieu moldu désinfecté. 

La vérité est la pure vérité. Les rumeurs ne sont pas rumeurs. Là est la vérité. 

Des disparitions avaient souvent lieu chez les moldus, ces temps-ci. Vous aviez pu le lire, à la gazette du sorcier. Seule une personne semblait avoir réussi à fuir ce qui semblerait être un groupe de kidnappeur. Le bâtiment, pourtant vide normalement, lançait des lumières bleus par les fenêtres, tandis que les cris étouffés des prisonniers s'apaisaient. C'était cela qu'il avait décrit après sa fuite, avant de disparaître quelques jours plus tard sans laisser de trace, avant même qu'il n'eut le temps d'indiquer l'endroit exact du lieu.

Des aurors ont été dépêchés sur place. On avait détecté une étrange source de magie dans un coin suspect, qui correspondrait à ce qu'avait dit le fuyard avant de disparaître. Ils ne sont jamais revenus. Seul un hibou avait réussi à livrer un message au ministère de la magie. 
Ce hibou a malheureusement été un peu perturbé par on-ne-sait-quoi. Il est passé par toute les équipes de rédaction de journal en tout genre, dont la gazette du sorcier. L'équipe de la gazette, étant tout de même honnête, avait renvoyé le hibou et son message.

Ainsi, le message était entièrement publique. Il faut croire que les gazettiers étaient trop attirés par les gallions. Cette lettre, vous vous en souvenez, la voici:
 

 
Messieurs, 

La situation est grave. Plus grave qu'on ne le pensait. C'est avec grande précipitation que j'écris cette lettre, dans l'espoir que nous puissions avoir de l'aide. 

Les moldus enlevés étaient tous là, alignés tels des robots dans un gigantesque entrepôt. Pour éviter les problèmes, nous sommes aller dans le hangar d'à côté, bien que nous étions étonnés de cette posture si droite et immobile qu'avaient ces personnes.

Arrivés dans l'autre hangar, on a pu voir d'étranges machines moldues qui illuminaient le visage de personnes qui, je crois, ressemblent à ceux qui ont été enlevés. De loin, on a pu voir qu'ils tentaient de fuir, mais quand ils étaient face à la lumière bleu, étrangement, ils se calmaient et étaient aussi droit que les autres.

Soudain, on nous attaque. Ça aurait pu être des moldus, vu la tournure. Mais non, c'était pire ! D'étranges lumières bleu électrique ont commencés à fuser derrière nous tandis que Gilles hurlait « EMBUSCADE ! ». Moi et mes trois collègues nous sommes immédiatement mis en position, sauf que j'ai glissé et je suis tombé. Quand je me suis relevé après avoir vu un énième reflet bleu électrique, j'ai vu que mes trois collègues pointer leur baguette sur moi. Il n'y avait plus aucun sentiment dans leurs yeux. C'était... effrayant.

En ce moment même, je suis enfermé dans une salle que j'ai barricadée moi même. J'entends les étranges sorciers, derrière la porte. Je crains que je n'ai plus beaucoup de temps avant de me faire avoir... Mon patronus n'ayant pas fonctionné pour une raison inconnu, je fus obligé de vous envoyer ce message par hibou – Dieu merci, ce hibou était là !

Voici les coordonnées du hangar:



Pour une raison quelconque, la suite de la lettre a été arrachée. Serais-ce la gazette du sorcier qui n'a pas voulu montrer ce message, ou étaient-ce ces ravisseurs ?... 

Vous ouvrez immédiatement une porte avec un sortilège qui la fracassa. Pas le temps d'utiliser un Alohomora. Les ravisseurs vous rattrapent. Ils sont rapides...

Vous vous retrouvez soudainement devant une armée entière de robots étranges lançant d'étranges couleurs bleus sur le mur. Ce bleu électrique propulsé sur le mur donnait un aspect inquiétant à ce hangar. C'était peut-être l'endroit le plus terrifiant que vous n'ayez jamais vu. La lettre disait vrai...
 

« NE BOUGEZ PLUS ! » tonna une voix derrière vous.


Vous tentez de fuir, mais il n'y avait aucune issu. Ces personnes, pour une raison étrange, cherchaient apparemment à changer l'esprit des êtres humains à jamais. Vous l'aviez bien compris, maintenant. Cette lumière bleu n'agit pas comme un oubliette ordinaire... Elle remplace vos souvenirs et vos pensées à la leur. Presque le mélange d'un impero et d'un oubliette !

Vous collant contre le mur, vous balbutiez des paroles angoissées, espérant que les étranges sorciers vous laissent partir. Mais le chef – du moins il semble être le chef – pointa sa baguette sur vous. Il prononça un étrange sortilège quand une lumière bleu électrique envahit votre champ de vision.

C'est tout ce dont vous vous souvenez. Vous vous sentez tomber au sol, vous croyant mort. Pourtant, non... vous vous relevez... contre votre gré. Vous n'arrivez plus à contrôler votre corps !

Vous voilà prisonnier à tout jamais dans ce corps qui n'est plus le vôtre...

« You want to live ? Don't hold your breath.
This isn't life,it's living death
But no to fear: we're most humane...
You'll never be yourself again.... »

 

Article de Marvin Harmonia

Illustration d'Alia Hopeshell