Les Crocs du Blaireau

Eh oui ! Medium n'est pas là, c'est le bon moment pour faire nous-mêmes nos propres lois... Voici donc, rien que pour vous chers lecteurs, les nouvelles règles du bureau des Crocs !



♦ Tous les chroniqueurs doivent se déguiser en canaricorne quand ils viennent travailler (s'ils viennent dormir / manger / autre, le costume de canari suffira).



♦ Tous les chroniqueurs doivent essayer de battre le record de pauses goûter par jour (record actuellement détenu par Faris Grogan, avec 134 pauses en 24H).



♦ Tous les chroniqueurs doivent préparer leur liste de cadeaux de Noël avant la fin août (comme ça, l'équipe de maison aura peut-être le temps de tout rassembler avant décembre).



♦ Tous les chroniqueurs doivent s'auto-octroyer une augmentation de salaire (plus ou moins importante selon nos besoin du moment - par exemple, j'ai extrêmement besoin d'une croisière de luxe dans les Bermudes cet été).

Et vous, qu'en dites-vous ? Quelles nouvelles règles verront le jour pendant l'absence de Medium ?

Article et illustrations d'Alia.

Entre les résultats des examens que nous attendons tous, les petits tracas quotidiens, et cette menace inquiétante qui plane sur notre Salle Commune, la plupart d'entre nous sommes stressés. Très stressés. Et il y a, dans notre maison, cinq grands types de Poufsouffle stressés...

Enfin... Plus que d'habitude, quoi. Un Poufsouffle stressé peut passer sa vie en cuisine, à manger des gâteaux, ou bien caché dans son lit, à grignoter des Patacitrouilles. Le Poufsouffle qui mange dévore tout ce qui lui tombe sur la main, et quand il n'y a plus rien, il va même jusqu'à se rogner les ongles... Ne jamais s'asseoir à côté de lui au petit-déjeuner, ou votre repas risque effectivement d'être minuscule !

Ah, ça, on le sait, c'est problématique... Mais certains de nos camarades sont si stressés qu'ils ne parviennent pas à fermer l'œil de la nuit. Ils se tournent et se retournent dans leur lit, ont chaud, puis froid, tremblent sous leurs couvertures, comptent les moutons, encore et encore, mais rien à faire ! Le sommeil les fuira toujours.

Celui-là, c'est un sacré numéro ! Rhumes, angines, maux de ventre, migraines... Au moins de coup de stress, il finit à l'infirmerie, à boire potion sur potion pour essayer de se calmer. Il a une fièvre de cheval, des douleurs tordantes, des brûlures d'estomac, il geint, se plaint, gémit - alors oui, croyez-moi, mieux vaut le laisser aux mains de l'infirmière !

Ou qui a une extinction de voix, ou qui a des cordes vocales tremblotantes. Tout à coup, ce Poufsouffle n'est plus très sûr de lui, il hésite, marmonne, farfouille, grommelle, se plante, réessaye, trébuche à nouveau sur un mot de deux syllabes... Le genre de stress qui nous fait perdre nos moyens, complètement, totalement, irrémédiablement. Le genre de stress où l'on n'essaye même pas de dire qu'on est passé chez Sosh...

Ou qui fait une crise d'asthme. Il est pas mal celui-ci, pourtant ! C'est l'un des plus connus. Le cœur qui s'accélère, le rythme cardique qui augmente, la température qui grimpe en flèche... Et tout à coup, on a le souffle court, la respiration plus saccadée, moins régulière, et soudain, on en manque presque d'air, on est à deux doigts de s'étouffer - ça y est, on hyperventile.

Et vous ? Qu'est-ce que vous faîtes quand vous êtes stressés ?

Ecrit et illustré par Alia.

Au détour d’un couloir, derrière un mur,

Près de votre dortoir ou dans une armure ?

Tapie dans l’ombre, elle se rapproche.

Sentez-vous ce frisson qui vous gagne, tard le soir ? Celui même qui vous pousse à rallumer la lumière par acquis de conscience, et vous suit jusqu’à votre tombée dans le sommeil. Il se cache, non loin de là. Invisible mais audible, vous ne pouvez lui échapper.

Cette peur qui s’empare de vos sens et de votre âme, a-t’elle raison d’être ?  L’ombre que vous semblez apercevoir en salle commune n’est-elle que le fruit de votre imagination ? Et cette respiration dans votre dos, serait-ce simplement le vent qui souhaite vous effrayer un peu plus ?

Une grande inspiration et le calme revient, mais c’est sans compter sur vos mains. Moites et tremblantes, elles trahissent une crainte profonde et instinctive.

Déjà la panique vous gagne,  il est temps de partir. Mais qui sait, soyez prudents : elle pourrait revenir.

Article écrit et illustré par Aileen Sullivan

Jour après jour, la situation s’aggrave : moins nous avons de nouvelles, moins nous avons d’espoir. Le temps des plaintes minimes est révolu, c’est pourquoi je viens aujourd’hui mettre le doigt sur un problème plus grave que les concurrences inter-maisons ou que la grève des elfes. Notre directeur de maison a disparu et au-delà de la salle commune, personne ne semble s’en soucier.

Nous avons récemment eu des nouvelles du Ministère. Enfin, nouvelles… disons plutôt un bout de papier attestant de leur désintérêt dans l’affaire ! Plus surprenants que jamais, ces personnes censées nous protéger se font une nouvelle fois trop discrètes lorsque nous sollicitons leur aide. Il semble qu’à leurs yeux, l’affaire ne soit pas alarmante.

Il faut dire qu’en ce genre de situation, la réaction la plus logique serait de lancer des recherches, ouvrir une enquête et protéger le personnel ainsi que les élèves. Qui sait qui sera le prochain ou la prochaine ? Qui connaît la raison de cette disparition ?

Elèves et personnel de Poufsouffle, nous allons devoir nous débrouiller sans eux. Armez-vous de vos baguettes et ne sortez pas après le coucher du soleil. Si autrefois notre salle commune était sûre, elle ne l’est certainement plus.

Article écrit et illustré par Aileen Sullivan.

Suite à la disparition de notre très cher directeur de maison, le Moine Gras m’avait confié la tâche non sans importance, de trier les candidatures des possibles préfets et de trouver la perle rare. Afin de faire mon travail au mieux, j’ai expliqué aux chroniqueurs et illustrateurs des Crocs du blaireau qu’ils devaient  se débrouiller sans moi le temps d’une édition.

Vous allez me dire que ça partait d’un bon sentiment mais je reconnais avoir croqué dans l’horcruxe. N’avoir personne pour me superviser me fait prendre mes aises. Je savais que la situation n’était guère sans danger mais un rien me déconcentre. Ce jour-là, j’avais fait la découverte d’un drôle de spécimen. Je me suis demandé à quelle créature magique cette chose pouvait bien correspondre mais sans succès. Ses poils, néanmoins, étaient bien plus doux que ceux d’un boursouf (ou boursouflet).

Je l’ai appelée Aibi.

Je l’ai donc prise sur mon épaule pour éviter qu’elle ne vienne salir les candidatures des personnes qui postulaient ; même si je devais admettre que c’était trop tard. Sans doute essayais-je de limiter les dégâts...

Ce qui est sûr, c'est qu'elle est restée là, un instant sous bouger. Je pense qu’elle a été très étonnée de voir que quelqu’un s’intéressait à elle. A vrai dire, je me suis doutée qu’elle avait élu domicile là pour y grignoter le bas de l’armoire de Narou sans que personne ne vienne la déranger. Mais, à partir du moment où mon chemin avait croisé le sien, elle a dû se douter, qu'il était trop tard pour pouvoir l'espérer.

Elle préférait me montrer ses fesses.

Mais, comme je la trouvais gentille, je lui ai offert un morceau de pomme sèche qui traînait dans le fond de mon sac avec les quelques devoirs que j'avais à rendre pour le lendemain. Elle a eu l'air d'aimer autant que mes feuilles de cours d'ailleurs... En tout cas, elle avait l'air contente. Si, si, je vous jure. C'est bien la seule fois d'ailleurs ou elle n'est pas venue me manger le bout des doigts. 

Puis, je me suis rendue compte qu'il était temps que je la repose et que je lui reprenne la pomme que, finalement, je n'avais pas fini de manger. C'était la mienne, quoi. Faut pas abuser, on parle de nourriture, quand-même. Ca n'a tellement pas eu l'air de lui plaire qu'elle m'a pincé le doigt. Mais bon, je l'aimais déjà de tout mon petit coeur.

Ca, c'est quand je suis revenue le lendemain. Elle s'était bien vengée.

(Si vous voyez ce que je veux dire)

Vous savez-quoi ? Aibi a installé ses valises là. J'ai pas mis beaucoup de temps à m'en rendre compte, elle avait déjà refait toute la décoration. Peut-être reviendra-t-elle vous saluer. Si elle ne boude pas et si elle ne fait pas sa princesse exigeante, alors ce sera possible. En attendant Merlin, le fait qu'elle ait grignoté toutes les candidatures sauf celle d'Aileen Sullivan m'est apparu comme un signe. Comme le Moine Gras n'a retrouvé que celle-ci, il l'a annoncé. Du coup, peut-être n'était-ce pas un signe ?! Ahum, à la prochaine !

Article de Medium Dniepr

Illustration d'Aileen Sullivan

Ayant enfin atteint ma troisième année, moi, modeste élève de Poudlard, je décide de faire mon grand et de me rendre aux Trois-Balais, afin d'y boire un jus de citrouille.
Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que ce lieu convivial était ouvert à tous les élèves, et pas seulement à partir de la troisième année. Maudissant ma bêtise, je m'installe silencieux dans un coin et observe ce qu'il s'y passe.

On y voit un Faris Grogan dépité, le nez plongé dans les candidatures de recrutements. Un verre d'alcool fort à la main, il semble sur le point de pleurer tant son choix est compliqué.
Dans un coin, essayant de se cacher des autres, une jeune fille nommée Carlie Massen main dans la main avec un garçon répondant au nom de Ray Paro. Ils chuchotent leurs têtes presque collées, des étoiles brillant dans leurs yeux. Un peu plus loin, une fille passant le balai, avec un badge indiquant son nom,Magaly, grommèle à propos d'un certain Lugwid Van Quelquechose et d'un amour volé. Pendant ce temps, deux autres filles dont les badges indiquent Ginny et Luky se chamaillent amoureusement tout en passant la serpillère. Mais quel est donc ce pub où les professeurs boivent plus que de raison et où les élèves ne semblent intéressés que par leurs histoires de cœur ? Un peu plus tard, la préfète de Serpentard, Sheila Brooks, pardon, Mademoiselle la Merveilleuse Sheila Brooks, entre les bras chargés d'articles de farces et attrapes. Elle y rejoint sa partenaire, Sirianna McGregor. Elles commencent à parler de piéger un lit, pour surprendre enfin le directeur adjoint, Monsieur Wilde, et sa soit-disant concubine, Florence Shawn.

Ne voulant pas être mêlé à ce complot, je décide d'aller payer mon verre au barman, Junkie d'après son badge. Non mais si vous voulez mon avis, c'est vraiment une idée étrange d'engager un barman appelé Junkie. 
En sortant, je vois un élève de Poufsouffle courir tout nu dehors. Il ne porte que sa cravate et beugle l'hymne de Quidditch de sa maison.
Par la barbe de Merlin, je ne sais pas si j'oserai retourner dans ce pub.

Non, vous ne vous êtes pas trompés, c'est bien le journal de Poufsouffle. Car oui, les serpents crient haut et fort qu'ils valent mieux que quiconque, mais peu sont les gens à conter leur supériorité. Hé bien nous, honnêtes et travailleurs que nous sommes, nous avons décidé, non seulement de vous montrer que les Serpentard étaient meilleurs, mais en plus de vous le prouver. Voici les 5 comportements qui prouvent que Serpentard est supérieur à chacun d'entre nous. Si, si.

5 - Leurs avatars.

L'image qu'ils choisissent de se donner, celle que le monde entier va voir. Hé bah, tout de suite ça impressionne. Les plus reconnaissables seront sûrement ceux de Wilde, dont l'excentricité est sans limite. Comment pourrions nous rivaliser avec ce genre de beauté ? 

4 -  Leur honnêteté.

Comment ça, c'est pas nous ça ? Hé bien figurez vous que les Serpentard ont souvent cette belle qualité en commun avec nous. Par exemple, ils n'hésitent pas à dire ce qu'ils ont sur le cœur concernant tout le château. Les membres du personnel comme les élèves sont honteusement accusés, de manière anonyme bien sûr. Encore une fois leur supériorité est évidente puis qu’aucun Serpentard n'est critiqué. Ils n'ont bien sûr rien à se reprocher, ça nous le savons tous.

3 - Leur intelligence.

Mais, c'est pas les Serdaigle ça ? A croire que pour être à Serpentard il faut réunir toutes les qualités des autres maisons. C'est sans doute de là qu'ils tirent leur génialissitude.

2 - Leur soutien mutuel.

Le titre n'est pas explicite mmh ? Auriez vous remarqué une vague de départ ? Beaucoup d'anciens serpents décident que leur place n'est plus dans les cachots mais ailleurs. Certains se sont même reconvertis chez les blaireaux, parmi nous. En auraient-ils eu marre d'être au dessus des autres ? On les comprend, nous au moins on a des cookies.

1 - Le serpent.

Eh oui, tout simplement ! Ce noble animal est le symbole même de la perfection. Regardez un peu ! Les serpents passent leur temps à bronzer au soleil, mais ce n'est pas parce qu'ils sont paresseux, non, c'est juste qu'ils sont tellement géniaux qu'ils n'ont pas besoin d'aller en cours. De plus, si les serpents ont une très mauvaise vue, c'est bien entendu parce qu'ils cherchent à se protéger de la vision dégradante des ingrates créatures qui pullulent à côté d'eux - et non pas parce qu'ils ne sont pas suffisamment malins pour voir plus loin que le bout de leur nez !
Besoin d'une autre preuve ? Les serpents sont de moins en moins nombreux depuis les années 1990, non pas à cause de Harry Potter, qui a révélé la coolitude des autres maisons, mais bien parce que de les critères d'entrées à Serpentard ont été élevés. Et pour finir, si la vitesse maximale d'un serpent est d'environ 6 km/h, c'est à cause du port aristocratique et dédaigneux qu'il leur faut garder à toute heure du jour sous peine de se voir priver de repas (et oui, c'est là le secret des jeûnes reptiliens !).

Article de Solene Alrina

Avec l'aide d'Alia Hopeshell

Illustration d'Aileen Sullivan