Écrire, c'est bien, c'est long, prise de tête, et l'enfer si l'inspiration ne vient pas, mais c'est bien. Vous présenter chaque mois une nouvelle édition n'est pas seulement un objectif, c'est aussi et surtout une satisfaction personnelle (non c'est pas juste pour toucher le joli salaire à la fin du mois). Le mieux ? C'est de pouvoir lire des commentaires dès la sortie de la nouvelle édition.

Je ne vais pas vous mentir, moi-même, avant d'entrer dans l'équipe, je critiquais un article au mieux s'il m'avait paru exceptionnel, au pire dans la soirée du 32 octobre, voire le 31 juin selon mon humeur. Et à l'époque je ne me rendais pas compte de l'impact qu'avaient ces commentaires pour un chroniqueur. Pouvoir lire quelques phrases de quelqu'un qui donne son avis, même négatif (mais du négatif construit de préférence, inutile d'incendier un article gratuitement, c'est très facile ou très peu (pas) constructif), c'est mettre des paillettes dans les prochains articles de ces chroniqueurs. Parce qu'on est géniaux, certes, mais on est comme tout le monde, et je suis certaine de pouvoir assurer pour la plupart des membres de l'équipe qu'on a tous besoins d'apprendre de nos erreurs. Et oui, bien sûr que les avis de l'équipe sont importants, mais des critiques de lecteurs c'est tout autre chose, et vraiment tout aussi essentiel.

Mon but ici n'est pas de vous obliger à davantage donner votre avis avec mes superbes arguments (quoique ...), c'est surtout de vous faire prendre conscience de l'importance que ces critiques ont à nos yeux. Et c'est sur vous, les Poufsouffle qui nous lisent ou les lecteurs tout court (viendez viendez autres maisons) que repose cet espoir, aidez-nous à ajouter des paillettes au journal, participez, donnez votre avis, nous avons besoin de ça pour que les Crocs s'améliorent. Être chroniqueur c'est bien, mais être chroniqueur sans lecteur, ou des lecteurs dits fantômes, c'est moins motivant.

Et je me répète, mais critiquer ce n'est pas simplement dire "J'aime" ou "Je n'aime pas", je ne vous parle pas non plus d'une dissertation ou d'un commentaire de cinquante lignes. Je vous parle de quelques mots prônant votre point de vue, un léger jugement avec une clé : celle de nous aider à progresser pour vous présenter de meilleurs articles à chaque édition. Parce que c'est avant tout notre objectif, que vous vous plaisiez à nous lire.

Ceci était un message de paix et d'encouragement écrit par votre nouvelle ministre des arguments incontournables (attention j'ai tout pouvoir sur une quelconque contestation).