Les vacances de Noël arrivent ! Alors on est content, on chante du « All I want for Christmas » des Draco and the Malfoys, ou la version moins célèbre des moldus « All I want for Christmas is you » de Mariah Carey, mais est-ce que ça respire autant la joie de vivre quand on vous annonce que le repas est fichu, que les magasins alimentaires sont fermés et que les restaurants sont blindés ? HEIN ? Non ! Ça commence à hurler dans tous les sens, à bouffer le papier cadeau, franchement c’est moche à voir. Mais ne vous inquiétez pas, voici quelques astuces pour éviter une troisième guerre des sorciers.

Il ne reste que quelques heures avant l’arrivée des invités, il est temps de s’attaquer à cette fameuse dinde farcie… farcie ?
 

  • Situation 1 : Vous n’avez rien prévu pour la farce

    Entre nous, qui est réellement capable de savoir ce qu’il y a dans une farce ? Faites au plus simple, raclez les fonds de placard. Légumes, restes de l’avant-veille, épices et sauces jamais utilisées. Vous pensez que ça n’ira jamais ensemble ? Que nenni, vous avez tout faux ! Tant qu’il y a du piment d’Espelette, tout va bien. Ma mère était très fière de nous présenter sa farce à base de restes et de sauce soja. Soyez comme ma mère, soyez fiers.


Vos invités finissent par arriver tous en même temps, comme le font toujours les invités (non) et quand vous veniez de finir de tout préparer (non). On claque la bise à tout le monde, « Joyeux Noël, ooh comme tu as grossi haha ! » et là, c’est le drame.
 

  • Situation 2 : Votre cousin vous remercie d’avoir prévu un menu végan pour lui

    Au menu ? Poisson, viande, bûche, c’est la merde. Vous pouvez toujours lui servir les rares fruits et légumes que vous avez chez vous mais on est loin de ce qui se fait de mieux dans la cuisine végane... Un conseil ? Dites-lui la vérité. Peut-être que vous connaissant, il avait prévu un tupperware dans son coffre de peur de mourir de faim. Vous n’êtes même pas bon cuisinier de toute façon.


Rassuré bien qu’un peu vexé, vous regardez votre cousin ramener son tup sur lequel vos invités bavent déjà, tandis qu'il se vante d'avoir bien fait. Alors que votre amour propre en prend un coup, une petite main vient tirer sur votre manche.
 

  • Situation 3 : La dinde a brûlé

    Bof ce n’est que le plat principal… Au secours ! Vous voyant paniquer, votre mère vous conseille de couper la dinde et de faire mijoter les morceaux dans un jus de cuisson ou un bouillon pendant une dizaine de minutes, les recouvrant entièrement. Certes, elle aura probablement toujours le goût de brûlé… mais de brûlé mouillé. Ne me remerciez pas, c'est cadeau.


Plus tard, après la dinde dévorée (on y croit) et alors que vous ramenez les assiettes sales en cuisine, la scène que vous voyez vous glace le sang.
 

  • Situation 4 : Le chien a léché la bûche qui décongelait sur le plan de travail

    Une seule question se pose : Est-ce que ça se voit ? Oui : Recouvrez la bûche de chantilly. Non : Recouvrez quand même de chantilly, on ne sait jamais. Si vous aimez vivre dangereusement, vous pouvez également tenter une meringue à la place de la chantilly, cuite à l’aide d’un Incendio tenu à trois mètres de votre bûche et de préférence en extérieur, loin de la verdure. Mais pour vous dire, ma sœur a raté sa meringue un Noël, ça a plombé l’ambiance et elle la pleure encore trois ans plus tard.


Sinon, vous pouvez toujours emmener vos proches chez KFC en prétextant un nouveau thème, il semblerait que ce soit une tradition de Noël au Japon. Pas sûre que mamie et papy soient contents, mais eh, c’est mieux que rien !

 

Article écrit par Roxey et illustré par Remi