Il était une fois au royaume du gai, du gentil et des sourires figés, R., R. le Terrible. Surnommé ainsi par ses sujets, R. contrôlait la totalité des moyens de production la presse. Or, Bisounours Land était un petit pays, de quelques centaines d'habitants. R. avait donc tous les droits sur le journal unique. Vous me direz, mais voyons, un journal ? Comment peut-on créer du pouvoir à partir d'un petit bout de papier ? Il faut du sang et des effusions, pour manipuler.

Mais une gazette sans rédacteurs, qu'est-ce que c'est ? Des pages blanches. Je ne nie pas l'intérêt du concept, un magazine blanc. Cependant, ça peut s'améliorer dès lors qu'il contient un peu d'encre. Oh, pas beaucoup, le trop est l'ennemi du mieux.

Mais après avoir demandé à la population leurs idées sur le titre du journal, R. accepta un nom presque aussi terrible que le sien : La vie en jaune.

Une blague ? J'ai tenté de me persuader qu'il s'agissait d'humour au 546ème degré pendant de longues minutes. Mais j'ai bien peur que ce ne soit pas le cas. Oui, les Bisounours revendiquent leur statut, jusqu'au point de non retour.

Bienvenue chez les pissenlits.